Voici la quatrième fois depuis 1997 que se met en place la circulation alternée. La question reste de savoir si elle réduit réellement les effets de la pollution sur la santé. Cette mesure vaut-elle la peine des contraintes auxquelles elle nous soumet ? Elle amoindrit les risques liés à plusieurs affections Vous n’aimerez pas attraper une […]
Voici la quatrième fois depuis 1997 que se met en place la circulation alternée. La question reste de savoir si elle réduit réellement les effets de la pollution sur la santé. Cette mesure vaut-elle la peine des contraintes auxquelles elle nous soumet ?
Elle amoindrit les risques liés à plusieurs affections
Vous n’aimerez pas attraper une maladie et devoir recourir à un pneumologue ? Eh bien ! Pliez-vous à cette nouvelle décision. Les études prouvent que plusieurs pathologies proviennent de la pollution de l’air. À chacun, selon son organisme, on souffre de l’asthme, du cancer des voies respiratoires ou de la bronchite aiguë. De même, un accident vasculaire n’est pas loin de soi. On en connaît bien les conséquences ! Les particules possèdent la singulière faculté de pénétrer le sang et de boucher les artères ou encore de s’introduire dans le cerveau. Dans le dernier cas, elles ouvrent la voie aux maladies dégénératives comme l’Alzheimer.
Si l’on estime que la circulation alternée peut réduire tous ses effets néfastes sur la santé, pourquoi ne pas s’adonner ! Surtout que ces particules fines chaque année causent le décès de 42 000 personnes en France ! Or les études prouvent que 34 000 pourraient s’y échapper.
Découvrez un peu la composition du nuage de pollution
Apprenez un peu de quoi se mélange notre atmosphère pour vous rendre compte des bénéfices attachés à l’adoption de ce type d’organisation.
Le nuage de pollution dont nous protège la circulation alternée se compose de trois éléments :
- Les particules
- Le dioxyde d’azote (NO2)
- Autres polluants comme le dioxyde de soufre.
Les particules représentent des matières microscopiques fixées dans l’air noircissant ainsi les façades des immeubles. On pense notamment aux particules en suspension (PM10 et PM2, 5) qui proviennent des activités de construction et bien évidemment des carburants entre autres. La preuve existe qu’il s’agit du « polluant atmosphérique le plus nocif à la santé de l’homme sur le continent européen ». Voilà une précision de l’Agence européenne de l’environnement toujours pour montrer le bien-fondé de la circulation alternée.
Le dioxyde d’azote (NO2) constitue quant à lui à un gaz brun-rouge produit par les centrales thermiques et les moteurs à combustion. Notez que les moteurs diesel représentent les véritables producteurs de ce gaz !
Parmi les autres polluants, il figure aussi le dioxyde de soufre, un gaz incolore, toxique et dense. Il découle des combustibles fossiles comme le pétrole et le charbon. Vous devrez même éviter de l’inhaler pour cause de plusieurs pathologies. Or vous n’avez aucun choix !
En quoi la circulation alternée peut-elle aider à réduire les effets de la pollution ?
De tout ce qui précède, convenez qu’une fois que la pollution arrive à s’installer, plus rien ne peut se faire pour s’en prémunir. On subit tout simplement les conséquences. Ou peut-être, vous resterez enfermé entre vos quatre murs à la maison. Est-ce cela la solution ? Non ! Saluez donc la décision de la mise en place de la circulation alternée dont l’expérience à porter ses fruits. De grandes agences de santé livrent déjà leur rapport sur les constats effectués après l’instauration. Elles mentionnent que les données de ces derniers jours « ne montrent pas d’impact sanitaire singulier en ce qui concerne la pollution ».
De plus, la plupart des centres médicaux remarquent bien une hausse des consultations pour les infections par voie respiratoire, mais pour cette fois due aux maladies hivernales. Important !
Il n’y a plus de doute. La circulation alternée reste une solution parfaite pour la réduction de la pollution de l’air.